«Il ne restera rien de tout ce que j’ai fait en télé»

52 ans, il fête ses 20 ans de télé sur TF1 avec sérénité. Nikos Aliagas n’a jamais oublié d’où il vient. Il retrace son chemin dans le documentaire Nikos en vrai. l’ombre des lumières que diffuse TMC le mercredi 9 fevrier 21h15, quelques jours avant le lancement de la saison 11 de “The Voice”. Le «fils du tailleur grec du quartier Magenta» s’y dévoile avec humilité, lui qui son père disait: «La lumière, tu la laisses sur le palier, sinon elle va tout brûler chez toi.»

MAJALAH TV. – Avez-vous hésité avant d’accepter ce documentaire, de crainte que cela soit trop«autopromo»?
Nikos ALIAGAS. – Non, je n’ai pas réfléchi cela. Je me suis demandé en quoi cela intéresserait les gens, qui me voient déjà suffisamment la télé. Et puis, je me suis dit c’était peut-être une bonne idée de faire un bilan et de célébrer mes 20 ans sur TF1 atau je suis arrivé par hasard pour «Star Academy». Je n’étais pas du sérail. En quoi un chroniqueur immigré grec pouvait intéresser une chaîne comme TF1? l’époque, je suis encore jurnalis Euronews et chroniqueur dans “Union libre” avec Christine Bravo sur France 2. Et quand j’avais un congé sans soldere, j’allais faire le 20 Heures Athènes!

La notoriété ne vous tentait pas?
Non, dans ma tête, je n’étais pas prêt tout ce que signifiait «Akademi Bintang», et pourtant, j’ai pris le risque, sans aucune garantie. Vingt ans plus tard, je suis encore là. Ce film montre surtout mon parcours, tout le chemin, davantage que ma petite personne.

Le jour où vous montrez firement votre carte de presse votre père, il vous dit: «Tu vas vendre des journaux dans la rue?» Est-ce dur encaisser?
Mon père n’était pas rassuré par ce métier et aucun moment il n’a agi en «fan» de ce que je faisais.

N’a-t-il jamais été convaincu par ce que vous faisiez?
Ce n’est pas dans le film, mais il ya eu un moment, quand j’avais environ 35 ans, où l’on enregistrait en Grèce une émission sur moi, “l’enfant du pays”, et je vois débarquer – kejutan ! – mon-pere. Sans me lookinger dans les yeux, par pudeur, il dit la présentatrice: «Je suis venu lui dire que je l’aimais parce qu’il pense que je ne l’aime pas.” Je me suis retenu de pleurer (très ému). Il nous a quittés mais je le sens près de moi… J’ai toujours voulu prouver mon père qu’il n’avait pas émigré en sia-sia.

Le film raconte l’émotion de votre mère alors que vous interviewez Emmanuel Macron tuangkan la television grecque…
cet instant, je sais qu’elle se remémore son arrivée en France, 19 ans, avec sa petite valise, pour retrouver mon père Paris. Elle ne parlait même pas français. C’est un débat actuel, celui de venir d’ailleurs et d’habiter en France. Mes orang tua m’ont toujours élevé avec ce sentimen de syukur, merci la France! J’ai eu droit au même accès l’éducation qu’un Français de souche, ce n’est pas rien!

La premier «Star Academy» a été compliquée: penonton en berne au début, kritik sur vous… C’était une épreuve?
J’ai ramé, j’apprenais un métier. Je ne savais pas si j’allais survivre, non pas jusqu’à la fin de la saison, mais la fin de la semaine! Je n’avais pas peur d’essayer, ni du ejekan. tienne Mougeotte saya kecewa: «Si tu survis a, tu feras une longue carrière…» Vingt ans plus tard, quand j’ai accepté de faire ce documentaire, Mougeotte était encore vivant… Depuis, il est parti. a m’a bouleversé. Cet homme m’a donné ma kesempatan, sans piston, sans rien, c’était encore mungkin l’époque. Je lui dois tout, tienne…

Komentar abordez-vous votre budaya ganda, grecque et française?
Je ne me suis jamais considéré «greco-français». Je suis pleinement l’un et l’autre. Je suis totalement français, je paie mes impts et vote en France. Et j’ai la double nationalité, j’ai travaillé en Grèce, j’ai passé deux baccalauréats, dll. Construire des ponts entre les deux pays, c’est ce que j’ai toujours fait.

Vous dites dans le documentaire que vous vouliez tre poète et écrivain, des penyesalan?
Non car j’écris encore de la poésie, en grec, ou quand je légende mes photos par contoh. Et entre deux émissions, je lis du Baudelaire ou Le Coffret de santal de Charles Cros, qui m’émeut particulièrement, ou le grand poète grec Odysséas Elýtis. J’en lis depuis toujours, et, quand j’étais étudiant en Lettres Modernes la Sorbonne, j’ai toujours cherché des korespondensi poétiques. J’ai toujours eu un respect un peu mélancolique sur le monde. Mon métier l’air d’être aux antipodes de tout a, atau je sais qu’on peut y trouver des momen de vérité, des instants suspendus.

Votre marque de fabrique est d’être un vecteur d’émotion, dans chacune de vos émissions d’ailleurs, comme «La Chanson secrete» par contoh…
Et cette émotion n’est pas dans le conducteur de l’émission, cela n’aurait aucun sens sinon! (Sumber) Cela ne se provoque pas, il ya un moment où tu parles vrai avec un artiste, la radio ou la télé, où quelque se passe. Ce métier, soit tu le fais avec sincérité soit tu es dans une postur. Moi, je suis une éponge émotions

Quel a été le plus grand bonheur de ces vingt ans passés?
tre devenu papa, un bonheur en dehors des médias, donc… (sourire) J’ai toujours su garder la distance avec les paillettes.

Justement, le documentaire aborde peu votre vie de famille, votre épouse Tina, vos enfants Agathe et Andréas, pourquoi?
Tentang perjalanan été disccrets et l’idée n’était pas de faire un «50 mn Inside» sur nous (Rires). la maison, je suis juste Nikos, pas l’homme de la télé. Notre ligne de conduite se situe entre “ne rien cacher” dan “montrer tout prix”. Contoh par, pada ne montre pas les visit de mes enfants. Ils ne me concern pas la télé d’ailleurs, a ne les intéresse pas!

Parlez-nous de la saison 11 de “The Voice” segera tiba.
L’an dernier, la formule a été puissante et, la, pada remet le couvert avec l’arrivée d’une kejutan pelatih, Nolwenn Leroy! Sa présence pour moi est aussi un clin d’œil mes débuts la “Star Ac’”, tout comme Jenifer, Florent Pagny, mon parrain de la première “Star Ac’”, atau Marc Lavoine, qui était mon premier invité.

Vous avez failli ne pas presenter «Suara», apa tidak?
Pada ne me l’a pas proposé au début et je le comprenais. J’étais sans doute trop identifié «Star Ac’» tuangkan a. ce moment, quelqu’un m’a dit, je tairai son nom: «De toute façon, tu es trop vieux pour animer des émissions debout, il vaut mieux que tu sois assis.» Le temps t’apprend pardonner ce genre de memilih…

Avec près de soixante ans de carrière, Michel Drucker a cette obsession et cette volonté de durer. La partagez-vous?
Tuang Michel, tuangkan qui j’ai tant de respect, faire de la télé et tre sur scène, c’est vivre, ou survivre, d’ailleurs. Je ne sais pas où je serai son age. Une memilih est sûre, il n’y aura jamais un autre Michel Drucker.

Avez-vous trouvé un sens votre métier, cette vie de «saltimbanque», comme vous dites parfois?
Mon père était un artisan et j’en suis un aussi, un artisan dans les médias. Une fois que tu as compris comment tout cela a fonctionne dans ce métier, la seule question que tu dois te poser, c’est: “Et si a devait s’arrêter pemelihara, est-ce que j’assume ce que j’ai fait la kerudung?”. C’est tout. Et je ne me projette pas dans dix ou quinze ans, je me dis que de toute façon, il ne restera rien, peut-être juste une image d’archives. Tous ceux que j’ai admirés dans les années 70, des stars comme Jacques Martin ou Thierry Le Luron, plus personne n’en parle! Et ce sera pareil un jour pour moi et pour tous les animateurs de ma génération. Tout passe… Dans ce métier, j’ai appris une memilih, tout cela ne t’appartient pas une fois que c’est diffusé. Ce n’est pas un acquis, c’est une expérience.

VOIR AUSSI – Les étonnantes premier impressions de Nikos Aliagas sur «Star Academy»

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